Alors qu’on annonçait sa disparition imminente, le diesel n’a pas encore dit son dernier mot. En 2026, une dernière vague de modèles s’apprête à débarquer, mêlant technologies microhybrides et moteurs puissants pour séduire les nostalgiques du couple et de l’autonomie. Les marques allemandes restent fidèles à leur ADN, tandis que quelques constructeurs européens et asiatiques jouent la carte de la sobriété. Voici les voitures diesel attendues en 2026, sans doute les dernières à briller avant que l’Europe ne tourne définitivement la page du gasoil.
Sommaire :
Audi A6 et A6 Avant 2026 : l’élégance sous tension électrique
Toujours au cœur de la gamme Audi, l’A6 et sa déclinaison A6 Avant défendent encore fièrement le diesel. Sous le capot, on retrouve le 2.0 TDI mild hybrid de 204 ch, associé à une boîte S tronic à 7 rapports et à une transmission avant ou intégrale. L’ensemble promet une consommation contenue autour de 4,8 L/100 km, preuve que sobriété et confort peuvent cohabiter. Le design, subtilement affûté, reste fidèle à la rigueur allemande : lignes tendues, intérieur premium et connectivité soignée. Cette A6 2026 n’invente pas la roue, mais elle symbolise parfaitement ce diesel, modernisé pour prolonger encore un peu son histoire.

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Audi Q3 et Q3 Sportback 2026 : le compact premium fidèle au gasoil
Dans la catégorie des SUV compacts, Audi ne lâche pas son best-seller. Le Q3 2026 (et sa version Sportback) conserve le 2.0 TDI de 150 ch, une motorisation éprouvée et parfaitement adaptée à son gabarit. Couplé à la boîte S tronic à 7 rapports, il offre des reprises franches et une consommation moyenne de 5,3 L/100 km selon le cycle WLTP. Le restylage attendu apportera des feux plus acérés, une calandre redessinée et un habitacle toujours aussi ergonomique. Pas d’électrification complexe ici : juste un diesel efficace et sobre, pensé pour ceux qui parcourent des milliers de kilomètres par an.

Audi Q7 et Q9 2026 : le diesel à son sommet
Chez Audi, le grand SUV Q7 se prépare à une nouvelle génération, toujours animée par un V6 3.0 TDI mild hybrid dépassant les 300 ch. La puissance reste au rendez-vous, tout comme la transmission intégrale quattro et une douceur de conduite typiquement Audi. Mais la vraie nouveauté se nomme Q9 2026 : un maxi-SUV inédit, positionné au-dessus du Q7 pour rivaliser avec les BMW X7 et Mercedes GLS. Sous le capot, les ingénieurs d’Ingolstadt devraient loger un diesel électrifié 3.0 V6 de plus de 350 ch, gage de performances et d’endurance.

BMW X1 2026 : le petit SUV qui persiste et signe
Le BMW X1 2026 prouve que l’entrée de gamme n’exclut pas la qualité. Son restylage, attendu au premier semestre, conserve le 2,0 diesel décliné en 150, 163 et 211 ch, selon les versions microhybrides 48 V. La recette ne change pas : une motorisation fiable, une boîte automatique 7 rapports rapide et une direction précise. Le tout dans un format compact, parfait pour les trajets urbains ou périurbains. Sa consommation tourne autour de 5 L/100 km, une valeur qui rappelle pourquoi le diesel reste imbattable pour les conducteurs réguliers. À bord, BMW soigne les détails : instrumentation numérique, matériaux valorisants et aides à la conduite dernière génération. Bref, un SUV rationnel, à la fois moderne et économe, qui incarne le pragmatisme bavarois : faire simple, mais efficace.
En vidéo pour découvrir la nouvelle BMW X1 :
BMW X5 2026: la puissance maîtrisée
Le futur X5 2026, inspiré du style du SUV électrique iX3, garde son ADN thermique. Les versions diesel 4 et 6 cylindres mild hybrid offriront de 200 à 300 ch, combinées à une transmission intégrale et à une boîte automatique soignée. Le grand SUV de Munich se distingue par un compromis exemplaire : performances solides, consommation modérée et silence impressionnant à haute vitesse. Avec son système 48 V, il gagne en souplesse et en efficience, tout en conservant le couple généreux typique des moteurs diesel. À l’intérieur, l’écran panoramique incurvé et l’interface BMW OS 9 modernisent l’expérience de conduite.

BMW X7 2026 : le monarque du gasoil
Vaisseau amiral de la gamme, le BMW X7 2026 s’offre un restylage majeur sans renoncer à son moteur diesel 3.0 six cylindres mild hybrid. Développant plus de 350 ch, il demeure l’un des SUV les plus puissants et les plus raffinés du segment. Sa transmission intégrale intelligente et son amortissement adaptatif garantissent un confort princier, même sur long trajet. À bord, tout respire le luxe : cuirs épais, éclairage d’ambiance sophistiqué, finition irréprochable. Le diesel, ici, n’est pas un vestige. C’est plutôt un choix d’excellence technique pour ceux qui recherchent un couple massif et une autonomie dépassant les 1 000 km.

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Mercedes Classe C 2026 : la berline de l’équilibre
La Mercedes Classe C 2026 évolue dans la continuité. Elle affiche un design adouci, des feux redessinés et un intérieur toujours plus digital. Sous le capot, on retrouve le 2,0 diesel quatre cylindres, décliné de 163 à 265 ch en versions mild hybrid. Il se décline aussi en une option hybride rechargeable de 313 ch. Les ingénieurs ont peaufiné l’isolation et l’amortissement, faisant de la C 2026 une berline à la fois silencieuse et efficiente. Sa consommation reste contenue, autour de 5 L/100 km. La sensation de conduite, typiquement Mercedes, mise, quant à elle, sur le confort et la progressivité.
Mercedes Classe S 2026 : l’ultime luxe au gazole
Symbole absolu du raffinement automobile, la Mercedes Classe S 2026 se prépare à une mise à jour inspirée de la nouvelle Classe E. Sous sa silhouette fluide, elle conserve le légendaire six cylindres 3,0 diesel mild hybrid, délivrant entre 313 et 367 ch. Le moteur, discret et plein de couple, s’accorde à merveille avec le châssis intelligent et la suspension pilotée. L’intérieur, quant à lui, reste un salon roulant : double écran OLED, cuir Nappa, ambiance lumineuse et apaisante. Ce modèle prouve que le diesel de luxe existe encore : efficient, endurant et terriblement confortable. Pour les amateurs de voyages longue distance, c’est une ultime promesse de sérénité avant le passage définitif à l’électrique.
Ici à quoi ressemble cette nouvelle Mercedes Classe S :
Alfa Romeo Tonale 2026 : le charme latin en mode sobriété
Restylé pour 2026, le Tonale conserve une version diesel fidèle à l’esprit Alfa. Son moteur 1,6 Multijet de 130 ch, non électrifié, s’associe à une boîte automatique DCT à 6 rapports et à une traction. Consommation : à peine 5,3 L/100 km, de quoi allier style et économie. Le design évolue légèrement : feux affinés, intérieur plus technologiques, mais toujours cette touche italienne qui séduit. Ce Tonale diesel s’adresse aux conducteurs pragmatiques, attachés à la conduite souple et au couple à bas régime. Et qui, par dessus tout, refusent de sacrifier le plaisir. Dans un marché dominé par l’électrique, il fait figure d’exception élégante.
Dans cette vidéo pour en savoir davantage sur l’Alfa Romeo Tonale :
Peugeot 308 2026 : le BlueHDi résiste encore
La Peugeot 308 restylée garde son célèbre 1,5 BlueHDi de 130 ch, une motorisation éprouvée pour les gros rouleurs. Associée à la boîte automatique EAT8, elle affiche une consommation moyenne de 5,1 L/100 km, sans perte de dynamisme. Le restylage apporte un nouveau visage, des feux à LED plus fins et un habitacle i Cockpit encore plus épuré. La marque au lion ne renie pas son héritage. Sepuis la Peugeot 403 diesel de 1958, elle reste une référence en matière de sobriété. Cette 308 2026 incarne un diesel intelligent, pensé pour ceux qui veulent une compacte fiable, agréable et économique sans se ruiner. Une rareté, dans un segment où l’électrique prend le dessus, mais qui conserve son charme rationnel.
Voici à quoi ressemble la nouvelle Peugeot 308 :
Kia Sportage 2026 : la fiabilité avant tout
Le Kia Sportage 2026 poursuit son chemin avec un restylage de mi-carrière. Toujours fidèle à son moteur 1,6 CRDi mild hybrid 48 V de 136 ch, il mise sur la durabilité. Disponible en boîte manuelle 6 rapports ou DCT 7, il reste sobre : 5,1 L/100 km en moyenne. L’extérieur se modernise avec une face avant plus affirmée et des équipements connectés remis à jour. Ce SUV coréen continue de séduire par sa fiabilité exemplaire et son excellent rapport qualité-prix. Parfait pour les conducteurs réguliers, il offre un confort appréciable sur route tout en restant économique à entretenir. Kia prouve ainsi que le diesel peut encore avoir du sens, tant qu’il est bien maîtrisé et raisonnablement électrifié.

Toyota Land Cruiser 2026 : l’aventurier indestructible
Figure mythique du tout-terrain, le Toyota Land Cruiser 2026 revient avec un moteur 2.8 diesel mild hybrid 48 V de 205 ch. Transmission intégrale, boîte automatique à 8 rapports, couple généreux : tout est là pour affronter les pistes comme les longues traversées. Ce 4×4 reste un symbole de robustesse et de longévité, particulièrement prisé hors d’Europe. En revanche, son malus écologique atteindra 80 000 € en France dès 2026, rendant sa diffusion locale quasi symbolique. À l’échelle mondiale, il continuera pourtant de séduire aventuriers et professionnels du terrain.
Ici pour plus de détails :
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Le diesel en 2026 : un crépuscule, mais pas encore la nuit
Comme vous le voyez, les constructeurs n’ont pas totalement tourné la page du diesel. Malgré la pression réglementaire et la montée en puissance de l’électrique, plusieurs d’entre eux s’obstinent à lancer de nouveaux modèles, souvent micro-hybrides, pour répondre à une clientèle fidèle. Car les automobilistes, eux, s’y attachent encore à ce moteur coupleux, endurant, capable d’avaler des kilomètres sans broncher. On pourrait croire les moteurs thermiques condamnés, mais cette dernière vague de nouveautés 2026 montre qu’ils ont encore quelque chose à dire. Même si certains constructeurs annoncent que cette année marquera la fin des moteurs essence et diesel, ces modèles symbolisent une transition en douceur, presque une révérence. Un baroud d’honneur, avant que le silence des moteurs électriques ne prenne définitivement le relais.






