Le marché automobile français continue de se rétablir après la crise sanitaire. En 2023, l’industrie enregistre une augmentation significative des ventes de voitures particulières neuves, notamment sur les modèles hybrides. On observe en effet une hausse du nombre d’immatriculations en juin 2023. Il s’agit d’une croissance de 11,55 % par rapport à juin 2022 a été annoncée par les constructeurs.
Sommaire :
Une progression sur le nombre d’immatriculations en France
Au cours des six premiers mois de 2023, avec un total de 889 777 immatriculations de voitures particulières neuves, le marché affiche une progression brute de 15,26 %. Il convient de relativiser cette performance, car l’année 2022 avait été relativement faible. Pour donner un point de comparaison, le nombre d’immatriculations de voitures s’élevait à près de 240 000 en juin 2020.
En juin 2023, le nombre total de voitures particulières neuves immatriculées s’élève à 190 848. Ces chiffres ont été donnés par la Plateforme automobile (PFA), qui représente les constructeurs et les équipementiers. Si l’on inclut les véhicules utilitaires légers de moins de 5,1 tonnes, le total atteint 233 547 véhicules légers neufs immatriculés. Par déduction, on constate une augmentation de 12,49 % par rapport à l’année précédente.
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Les circonstances des immatriculations en 2022
En 2022, le marché de l’immatriculation en France a connu une baisse en raison de plusieurs facteurs, notamment liés à la crise sanitaire de la COVID-19. La pandémie de COVID-19 a eu un impact majeur sur l’ensemble de l’économie mondiale, y compris sur le secteur automobile. Les mesures de confinement, les restrictions de déplacement et les fermetures temporaires des concessionnaires automobiles ont entraîné une baisse significative de la demande des consommateurs pour l’achat de voitures neuves.
La crise sanitaire a également engendré une période d’incertitude économique, avec des perturbations dans de nombreux secteurs et une augmentation du chômage. Cette situation conduit de nombreux ménages à reporter ou annuler leurs projets d’achat de voitures.
Les restrictions liées à la pandémie entraînent aussi la fermeture temporaire de nombreuses usines de fabrication automobile. Cela entraîne une diminution de l’offre de voitures neuves sur le marché, et contribue à la baisse des immatriculations.
La crise économique induite par la pandémie affecte également le pouvoir d’achat des consommateurs.
Hausse marquée des camions et des véhicules industriels
En ce qui concerne les camions et les véhicules industriels de plus de 5,1 tonnes, une forte progression de 29,1 % a été enregistrée en juin par rapport à l’année précédente. Sur l’ensemble du premier semestre, la hausse est de 11,7 %.
Voici les chiffres à connaître concernant cette hausse chez les constructeurs de renom :
- Stellantis : le groupe franco-italo-américain reste le leader en volume avec 27,4 % des voitures particulières ;
- Renault : la maison représente 25,8 % du total en juin, soit une baisse de 8,7 % ;
- Volkswagen : le groupe allemand représente 12,3 % du volume des immatriculations en juin ;
- Toyota : le groupe a connu une augmentation remarquable de 37,9 %, mais reste encore à 6,4 % du total.
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Une préférence toujours marquée pour les voitures à essence
Le bilan final révèle une progression des voitures électriques et hybrides rechargeables, qui devancent de 12 ans la fin prévue des ventes de voitures thermiques en Europe. Ces modèles représentent désormais un chiffre sans précédent de 27 % des parts de marché en juin (contre 24 % en mai). Les voitures électriques à elles seules représentent 17 %.
Les voitures à essence restent cependant prédominantes et représentent 38 % des livraisons. Le diesel, autrefois très populaire, continue de perdre du terrain et équipe désormais seulement une nouvelle voiture sur dix.