Les feux d’une voiture ont un rôle qui va au-delà de leur aspect décoratif. Ils permettent aux conducteurs de voir, mais aussi d’être vu par les autres usagers de la route. En plus de connaître les bases de la conduite, être un chauffeur responsable vous implique autant à maîtriser les phares de votre véhicule. Dans cette optique, on a compilé ce guide pratique notamment pour les nouveaux venus sur le bitume, ainsi que ceux qui ont besoin d’un rappel. Retrouvez dans les prochaines lignes toutes les informations à savoir sur les différents types de feux pour votre véhicule.
Sommaire :
Les différents types de feux de voiture
Chaque quadricycle motorisé, quel que soit sa marque ou son modèle, comporte plusieurs catégories de feux. Essentiels pour la conduite quotidienne, ils assurent la sécurité de tous les usagers de la route. Entre les feux obligatoires, les feux facultatifs et les feux adaptatifs, voici les différents types de feux présents sur une voiture.
Feux de position de la voiture
Les feux de position aident les autres conducteurs à voir votre véhicule dans l’obscurité. Ils se nichent généralement dans le bloc optique, situé dans les coins avant de la voiture. Sur le tableau de bord, le témoin se présente souvent sous la forme d’une ampoule verte.
Chaque voiture compte au total quatre feux de position, qui sont visibles à une distance d’au moins 150 mètres. On dénombre deux feux blancs à l’avant et deux feux rouges à l’arrière.
Les feux de position servent surtout à indiquer votre présence aux autres automobilistes. Notamment, lorsque vous vous garez en agglomération ou hors des zones urbaines la nuit ou à l’aube, d’où leur nom de feux de stationnement.
Lors d’une conduite normale, ils ne sont pas recommandés en raison de leur faible intensité. On les utilise, entre autres, dans des conditions de faible luminosité, comme lors d’une météo nuageuse ou de pluies. Les veilleuses sont autorisées la nuit, si seulement le chauffeur emprunte des routes éclairées par des lampadaires.
Feux de croisement
Ce sont surtout les feux qu’une voiture utilise le plus. Également appelés codes, les feux de croisement assurent une grande visibilité, aussi bien pour le chauffeur lui-même que pour les autres automobilistes. Situés à l’avant avec une portée minimum de 30 mètres, ils doivent être de couleur blanche ou jaune.
On peut retrouver sur le tableau de bord leur représentation visuelle. L’image reflète un phare vert émettant des rayons lumineux en diagonale vers le bas à gauche. Pour les allumer, l’interrupteur se situe souvent sur un cadran du tableau de bord ou sur le commodo. Certains modèles plus récents peuvent cependant fonctionner automatiquement.
Ce type d’éclairage permet à la fois au chauffeur de mieux voir et d’être vu la nuit. Avec ces feux activés, vous pouvez circuler librement sur une route, qu’elle soit éclairée ou pas. Les codes se dirigent généralement vers le sol, éclairant davantage sur le côté droit. C’est ce qui vous permet de dépasser en toute sécurité les autres véhicules. Cela vous évitera aussi d’éblouir les conducteurs en sens inverse, d’où son nom « feux de croisement ». L’angle de la lumière peut être ajusté pour s’adapter à la charge du véhicule.
Feux de route
Chaque véhicule comporte deux feux de route, placés exclusivement à l’avant dans le bloc optique. Ils visent surtout à améliorer la visibilité du chauffeur avec une portée de plus de 100 mètres. Ils font d’ailleurs partie des feux d’une voiture fournissant un éclairage à forte puissance. Un voyant bleu avec des traits lumineux perpendiculaire aux phares symbolise les feux de route sur le tableau de bord.
Les feux de route sont utiles uniquement en dehors des zones urbaines et sur les routes non éclairées. Seul sur la chaussée, le chauffeur peut s’appuyer sur les phares pour mieux voir la nuit. Dès qu’un autre véhicule se trouve de l’autre côté, il faudra passer en feux de croisement pour éviter tout éblouissement. Dans le cas contraire, vous encourez une amende de 135 euros.
Sur une route sinueuse, les antibrouillards peuvent compléter les phares pour une meilleure visibilité. Lorsque le klaxon du véhicule est non opérationnel, les appels de phares permettent de communiquer avec les autres usagers de la route.
Feux de stop
Chaque automobile, quelle que soit sa catégorie, s’équipe obligatoirement de deux feux de stop. Ils se trouvent à l’arrière, avec les autres feux obligatoires. Toujours en rouge, leur luminosité doit toutefois être plus intense que celle des feux de position. Certains véhicules ont un troisième feu de freinage, situé en haut du pare-brise arrière. Celui-ci prend généralement la forme d’une barre lumineuse rouge.
Lorsque le chauffeur appuie sur la pédale de frein, les feux de stop s’activent automatiquement. Ce qui annonce donc son intention de ralentir.
Feux de recul
On retrouve les feux de recul positionné à l’arrière du véhicule. Appelés aussi feux de marche arrière, ils s’activent uniquement lorsque le véhicule effectue une manœuvre de recul. Ce dispositif d’éclairage alerte les autres usagers de la route que le véhicule fait une marche arrière. Émettant de la lumière blanche, ces feux servent également à éclaircir la zone située derrière l’automobile pour mieux cerner les obstacles.
Feux clignotants
Deux flèches vertes pointant dans des directions opposées symbolisent ce type de feu sur le tableau de bord. Ils se déclenchent via la même manette (commodo) servant à allumer les feux d’éclairage, située à gauche du volant. Chaque véhicule comporte deux clignotants à l’avant, à l’arrière et sur les côtés. Les modèles plus récents s’équipent aussi de répétiteurs de clignotants.
Les feux clignotants informent tous les usagers de la route de vos intentions lors des dépassements, des changements de voie ou de stationnement. Ils permettent aussi d’indiquer votre direction durant votre passage dans les ronds-points.
De tous les dispositifs d’éclairage présents sur un véhicule, les clignotants tiennent le rôle le plus important. L’oublier durant un changement de voie ou de direction entraînera une perte de 3 points sur le permis de conduire. Vous écoperez également d’une amende de 35 euros.
Feux de détresse
Les feux de détresse, souvent utilisés comme clignotants, existent sur les quatre coins du véhicule. Deux triangles rouges reflètent ce type de feu sur le tableau de bord, d’où son nom de « Warnings ».
Les feux de détresse sont à utiliser quand la voiture roule lentement à cause d’un problème mécanique. De même si un obstacle ralentit soudainement la circulation. Lorsqu’une automobile se trouve au milieu de la route ou sur la bande d’arrêt d’urgence et que les détresses sont activées. Cela signifie qu’elle est en panne.
Dans l’éventuel cas où les warnings ne fonctionneraient pas, tous les feux de position peuvent les remplacer.
Phares antibrouillards
Les phares antibrouillards sont indépendants des feux de routes et de croisement. C’est-à-dire qu’ils ne se trouvent pas dans le bloc optique. On en trouve deux à l’avant, généralement de couleur blanche ou jaune. Quant à l’arrière, un seul feu de brouillard rouge est autorisé, généralement situé à gauche. Ces feux sont facultatifs, mais sont représentés sur le tableau de bord. Ils portent un symbole presque identique à celui des feux de croisement, mais cette fois-ci, coupé par une vague verticale. Si celui en vert désigne les phares antibrouillards, le voyant en orange incarne ceux de l’arrière.
Les antibrouillards servent d’un éclairage d’appoint lorsque la visibilité est réduite à cause d’une forte pluie ou de brouillards. Ils permettent également d’éclairer la route durant la neige ou d’épais nuages de fumée ou de poussière. Avec une lumière puissante et éblouissante, ils mettent en lumière les lignes du trottoir. Qu’ils soient seuls ou en complément avec les autres feux à court et longue portée, ils aident mieux à voir avec une lumière fortement dispersée.
Les phares antibrouillards arrières indiquent la présence de votre véhicule. Ils sont très éblouissants que leur utilisation nécessite une attention particulière de votre part.
Feux diurnes, obligatoire depuis 2011 sur une voiture légère
Chaque véhicule se doit d’équiper des feux diurnes, plus connus sous feux du jour. Cette obligation entre en vigueur depuis 2011 pour les voitures légères, 2012 pour les catégories de poids lourds. Ils sont au nombre de deux et se situent généralement à l’avant.
Ces dispositifs s’allument en continu dès que le moteur démarre. Une fois les autres feux nocturnes activés, ils s’éteignent ou bien seule leur intensité se réduit.
En émettant une lumière blanche, ces feux rendent le véhicule visible de jour. Leur seconde vocation est de limiter les accidents. Ils aident en fait le chauffeur à anticiper tout changement brusque de luminosité. Cela pourrait être dans un tunnel, durant un temps nuageux, etc.
Catadioptres rouges
Obligatoirement de couleur rouge, les réflecteurs sont des dispositifs rétroréfléchissants. Ils se trouvent à l’avant, sur les côtés ou à l’arrière de la voiture. Ces catadioptres renvoient la lumière des phares au chauffeur du véhicule qui s’approche. Ils servent surtout à avertir la présence d’un engin à quelques mètres. Et ce, même si ses feux de stationnement ne sont pas allumés.
À l’inverse des veilleuses, ces dispositifs de sécurité ne portent pas d’ampoule et sont moins visibles. Ils doivent alors être toujours propres pour qu’ils soient plus efficaces.
Feux adaptatifs
Ces feux sont spécifiquement conçus pour guider les faisceaux lumineux selon la direction du volant. Ils aident à mieux éclairer la trajectoire du véhicule. Les feux adaptatifs s’associent à des capteurs de niveaux pour corriger l’inclinaison des lumières vers le haut ou le bas. Ce sont donc des feux en options, mais qui ajoutent au confort du chauffeur.
Feux de gabarit sur une grosse voiture
Tous les véhicules dont la largeur dépasse le 2,10 m sont obligés de porter des feux de gabarit. Ornant les extrémités d’une remorque ou d’une semi-remorque, ils améliorent leur visibilité. Comme leur nom l’indique, ils aident mieux les autres conducteurs à évaluer la taille de l’engin devant lui.
Découvrez dans cette vidéo comment utiliser les feux de votre voiture.
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Utiliser correctement les phares en fonction de la situation
Ce sont surtout les situations de conduite qui dictent l’utilisation des feux d’une voiture. Votre comportement doit donc changer selon qu’il fait noir, qu’il pleut ou qu’il neige. Dans le cas contraire, cela rendra sans doute la conduite difficile, quitte à entraîner un accident mortel. Lisez la suite pour savoir comment naviguer dans chaque circonstance et quel type d’éclairage choisir.
Lors d’une conduite nocturne, le chauffeur en question va s’appuyer sur les feux de croisement pour éclairer sa route. En se retrouvant seul sur la chaussée, il peut se servir des feux de route pour mieux voir. En croisant d’autres véhicules devant lui ou en sens inverse, il doit repasser en feux de croisement. Comme susmentionnés, les pleins phares sont très puissants et éblouissants.
En naviguant sur un chemin sinueux avec une chaussée étroite, combiner le feu de route avec les phares antibrouillards sera le meilleur choix. Cela va vous procurer un éclairage optimal.
Les phares antibrouillards, comme leur nom l’indique déjà, s’utilisent pour ce type de temps. Les feux de position et les feux de brouillard avant allumés simultanément aideront mieux le chauffeur à acheminer sa route. Ils seront également vus par les autres automobilistes grâce à la forte intensité des antibrouillards, à l’avant comme à l’arrière.
En cas de forte pluie, plusieurs feux peuvent être activés en même temps pour assurer une conduite plus souple et sécurisante. Le conducteur aura donc le choix entre les veilleuses couplées aux antibrouillards et les codes associés aux feux de brouillard avant.
Dès les premiers flocons de neige, il faudra activer les feux de croisement. Le conducteur pourrait également se servir des antibrouillards pour une meilleure visibilité. Une fois que la neige tombe sans cesse et que la conduite devient complexe, il serait mieux d’allumer simultanément tous les antibrouillards et les codes.
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Ce qu’il faut savoir sur les feux d’une voiture
Le Code de la route impose à tous les véhicules motorisés d’équiper des feux d’éclairage. On en retrouve donc à l’avant comme à l’arrière, dont chacun à sa fonction précise. Connaître les différents phares d’une voiture fait même partie des compétences examinées lors de l’examen théorique du permis de conduire.
En tant que dispositifs de sécurité, leur mission se résume à éclairer la route, ainsi qu’à signaler la position de l’automobile. Ils servent aussi à annoncer l’intention de changer de voie ou de direction. Il est impératif que ces feux fonctionnent correctement en cas de contrôle routier. Pour tout élément d’éclairage grillé ou HS, ce sera une infraction de classe 3. Le conducteur risquera donc une amende de 68 euros. D’où l’importance de bien vérifier régulièrement l’état de ces équipements.