En assurance auto, on rencontre souvent les termes « jeune conducteur » et « jeune permis ». Ces notions sont les plus utilisées pour décrire toute personne ayant peu d’expérience au volant. À noter que chacun a ses propres particularités. Retrouvez dans les prochaines lignes toutes les informations à savoir pour comprendre ces nuances.
Sommaire :
Un jeune permis : ce qu’il faut savoir
Que veut exactement dire ce terme ?
Le Code de la route définit le terme « jeune permis » tel qu’un permis de conduire obtenu depuis moins de trois ans. Dans le cas d’une conduite accompagnée, ce sera deux ans. Cette notion fait concrètement référence à la période probatoire, durant laquelle tous les points ne sont pas accordés.
Toute personne âgée de 18 ans peut passer librement son examen de permis de conduire. N’empêche, certains individus se voient délivrer leur papier rose qu’ultérieurement. Autant dire que le terme « jeune permis » ne se réfère pas à l’âge du détenteur de permis.
Comment reconnaître un jeune permis ?
Après avoir obtenu son permis de conduire, le nouveau conducteur entre dans la période probatoire. Il doit alors afficher à l’arrière de son véhicule, le disque « A ». Cette lettre désigne en fait l’abréviation du mot « Apprenti ».
Sa présence sur le côté gauche de la carrosserie avise les autres usagers que la personne au volant est moins expérimentée. Et qu’elle soit encore soumise aux règles du permis probatoire. Rappelez-vous que l’autocollant A est obligatoire tout au long du délai prescrit. Après cela, la plaque peut être retirée.
Lorsque le permis est délivré récemment, il s’agit donc d’un jeune permis. Cela signifie donc qu’on peut se référer sur la date d’obtention pour déterminer l’âge du permis. Par ailleurs, on peut également regarder le nombre de points qu’il possède pour connaître son ancienneté.
Un tout nouveau permis de conduire français affichera un capital de 6 points. Autrement dit, le conducteur vient d’obtenir son papier rose au courant de l’année. Pour la deuxième année, ce chiffre passera à 8 points, ou 9 points pour une conduite accompagnée. Trois années après l’acquisition du permis, celui-ci affichera 10 points, soit 12 après une conduite accompagnée.
Une fois les 12 points cumulés, vous réussisez la période probatoire avec succès. Il ne s’agira plus de jeune permis. À ce stade, le conducteur sera assez mature pour conduire de manière sûre et responsable. Tout cela s’applique aussi aux automobilistes dont le permis de conduire a été révoqué par une annulation de juge. Comme ils vont repasser l’examen, ils sont obligés de terminer la période probatoire de trois ans.
En tant que jeune permis, vous devrez également suivre des règles. Dans le cas contraire, vous risquez de perdre tous vos points, et votre licence en même temps, comme ce jeune conducteur.
VOIR AUSSI : Comment éviter de perdre ses points de permis ?
Qu’est-ce qu’on entend par jeune conducteur ?
Le terme « jeune conducteur » sert généralement à évaluer le niveau d’expérience de la personne au volant. Le Code de la route ne donne cependant aucune définition exacte sur l’expression. On appelle généralement « jeune conducteur » la personne qui détient un permis de conduire depuis moins de trois ans.
Néanmoins, les compagnies d’assurance automobile classent différents types de personnes dans cette catégorie.
- Cela concerne notamment ceux qui sont âgés de 18 et plus, possédant un permis de conduire à son nom. La limite d’âge se révèle toutefois d’un assureur à l’autre.
- Être un jeune conducteur, d’après les Codes de l’assurance auto, c’est être titulaire d’un permis de moins de 3 ans.
- Ce titre désigne les automobilistes qui n’ont jamais bénéficié d’une assurance auto en leur nom ou en tant que conducteur secondaire. Et ce, quelle que soit la date à laquelle ils ont obtenu leur autorisation de conduire. De même, la durée et le type de formation n’ont pas d’importance.
C’est surtout dans le cadre d’une assurance automobile qu’on rencontre souvent le terme « jeune conducteur ». Les personnes portant ce statut, s’il décide de souscrire à une assurance auto, se voient payer une surprime. Celle-ci est certes très élevée par rapport aux primes d’un contrat d’assurance auto ordinaire. Le montant à verser diminue toutefois progressivement chaque année, jusqu’à ce que le contrat prenne fin après 3 ans.
Comment reconnaître un conducteur novice sur la route ?
Ici, on va plutôt se focaliser sur les comportements des jeunes conducteurs, dans le sens général, sur la route. En raison de son manque d’expérience, un conducteur débutant se montre plus attentif et plus prudent. Il s’efforce même de respecter strictement les règles de la sécurité routière. Comme à chaque infraction commise, il risquera une amende.
Un automobiliste inexpérimenté conduit toujours à un rythme plus lent pour éviter les accidents. À noter aussi que les jeunes permis sont soumis à une limitation de vitesse. C’est-à-dire qu’en cas d’excès de vitesse, le conducteur subira une perte de points sur son permis. La personne au volant peut faire preuve de nervosité ou d’incertitude, notamment lors d’une situation complexe ou peu familière. Cela se manifeste d’habitude par des hésitations, des arrêts soudains, l’oubli de clignotants, etc.
La présence d’un accompagnateur, d’un côté, confirme que le conducteur est encore novice. La loi l’oblige, notamment durant la période probatoire. De l’autre, la peur ne lui permet pas de conduire seul. La personne se met uniquement, dans ce cas, au volant avec un mentor à son côté.
Il existe en effet plusieurs signes qui aident à identifier un jeune conducteur. Cela inclut également le fameux disque « A » à l’arrière de la voiture.
VOIR AUSSI : Quelles sont les limitations de vitesse pour un jeune conducteur ?
Jeune conducteur et jeune permis : quelle différence ?
Certaines personnes affirment qu’il n’y a pas de réelles différences entre « jeunes permis » et « jeunes conducteurs ». Ces deux expressions peuvent toutefois être utilisées de manière interchangeable pour nommer un nouveau venu sur le bitume. Lorsque l’on compare cependant les deux termes, l’on constate qu’il y a bel et bien une petite disparité.
La notion « Jeune conducteur » s’intéresse davantage sur l’expérience de conduite et les risques perçus, notamment par les entreprises d’assurance. De son côté, l’expression « jeune permis » s’aligne plutôt sur les restrictions légales soumises aux nouveaux titulaires d’un permis de conduire. Et cela, durant les trois années prescrites.