Selon l’étude menée par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie ou Ademe, les véhicules électriques présentent un taux de carbone qui est trois fois inférieur par rapport aux véhicules thermiques et le développement de ce carbone suscite plusieurs questions en relation avec la charge rapide. L’utilisation du véhicule électrique est dans la perspective d’obtenir une très bonne qualité d’air avec peu d’émission de carbone. L’électrification auto a débuté depuis plusieurs années et a provoqué quelques changements dans la vie des conducteurs, mais ce genre de voiture ne peut pas prendre la place du véhicule thermique selon l’Ademe. Les détails ci-dessous.
Sommaire :
Les impacts écologiques des véhicules électriques
L’électrification des automobiles est en développement continu, avec des modèles de véhicules à zéro émission de carbone. En septembre 2022, les véhicules électriques ont eu un grand succès par rapport à leur homologue diesel français. Le résultat de l’étude de l’Agence a mentionné que les véhicules électriques et hybrides rechargeables en France atteignent le cap du million. En effet, il y a 70 000 points de charge accessible au public, cette étude montre également que ce chiffre est loin de l’objectif authentifié qui est de 100 000 points de vente avant 2023.
C’est ainsi qu’il a publié pour la deuxième fois, il réitère leur avis sur les véhicules électriques et la création des bornes de recharge, en insistant sur le fait d’opter pour des batteries de taille favorable et qui s’adaptent aux divers usages quotidiens, tout en étant écologique et économique dans la filière énergétique.
L’électrification du parc automobile est un scénario non négligeable, mais cela semble insuffisant pour que ce passage soit favorable pour :
- L’environnement ;
- La société ;
- L’économie.
Le but principal du déploiement des véhicules électriques est d’offrir des avantages particuliers par rapport au climat (moins d’émissions de gaz carbonique), et de permettre à tout le monde d’en avoir ; mais surtout, ces véhicules doivent limiter leurs effets sur le réseau électrique.
L’étude de l’Ademe mentionne également que concernant la durabilité, les véhicules électriques avec une batterie à capacité inférieure à 60 kWh présentent un taux de carbone 3 fois inférieur aux véhicules thermiques. Il précise que ce chiffre est celui de la France, car la majeure partie de la production d’une source énergétique est libérée du carbone par l’utilisation des énergies renouvelables.
Il a même dit qu’entre une berline compacte diesel et un SUV électrique luxueux, l’émission de carbone se fait sentir en 15 000 km pour une petite voiture électrique (berline) et en 100 000 km pour un SUV électrique luxueux.
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Recharge lente des véhicules électriques durant la nuit
L’Ademe demande à ce que les véhicules électriques soient à la portée de tous, à condition de déployer un grand nombre de réseau de charge. Il insiste sur le fait que la haute puissance ne doit pas être normale, car le but n’est pas de créer les modèles de stations-service qui font le plein en un court instant. Cette remarque n’est pas pour des voyages sur les autoroutes qui nécessitent une recharge à haute puissance, mais pour l’usage quotidien qui ne requiert que des dizaines de km selon la routine des Français.
Il est donc inutile et périlleux pour le conducteur de véhicules électriques d’aller au-dessus de 350 kW sur autoroute, cela par la recharge de la batterie de 60 kWh en 2 min qui vaut une puissance de 1,8 MW, c’est une puissance électrique utilisée par 1500 foyers français en moyenne.
Ademe requiert le déploiement d’un réseau à moyenne puissance et qui est peu exigeant pour le point de distribution d’électricité. Il insiste sur le fait que pour 300 km (charge normale de la batterie à domicile), le prix de revient en électricité en moyenne est de 10 euros et pour une recharge rapide, environ 40 euros. Et si la version est thermique, le prix varie autour de 30 euros.
Ainsi, la recharge lente ou semi-rapide de la batterie incite peu d’effet carbone sur le coût de l’énergie, et cela, pour mieux gérer une source énergétique renouvelable sur le site.
L’Ademe ne demande pas l’utilisation du véhicule électrique au-delà de l’année 2053, mais il mentionne seulement que l’auto électrique lourde et avec une grosse batterie pourrait impacter l’environnement par son émission de gaz carbonique, incite à la création de divers réseaux de bornes de recharge et également toutes les solutions qui visent au bon fonctionnement des infrastructures énergétiques.
Comme solution, l’agence désire que de nouvelles initiatives soient mises en marche comme l’utilisation massive des trains ou la création d’alternatives éventuelles aux besoins ponctuels d’autonomie d’une auto électrique, plus précisément le prolongateur d’autonomie par l’utilisation d’une batterie supplémentaire.
Ademe a conclu son avertissement par l’acceptation de l’électrification des autos, mais il a ajouté que c’est uniquement pour un certain temps et que tout le monde doit avoir accès au nouveau système.