Vous vous souvenez de l’emblématique Renault R5 des années 70 et 80 ? Préparez-vous à son retour en force pour une commercialisation prévue l’année prochaine. Ce modèle iconique viendra avec un look néo-rétro, qui sera cette fois-ci propulsé par un moteur électrique. Bien qu’encore au stade prototype, ce véhicule suscite déjà beaucoup d’engouement. Découvrez tout ce que l’on sait sur cette citadine très attendue de la marque au losange.
Sommaire :
Un renouvellement pour se tailler une place sur le marché des citadines à zéro émission
Dans les années 1990, Renault a retiré sa citadine à succès du catalogue pour donner la place à la Clio. Et la magie a opéré, étant donné la réussite fulgurante de la petite Clio. Dans un secteur où les concurrents s’engagent à développer de nouveaux modèles pour gagner plus de parts du marché.
Renault prend une autre tournure, celle de raviver la flamme de la nostalgie pour marquer à jamais l’espritde ses prospects. En l’occurrence, le célèbre R5 va faire son retour d’ici 2024 après plus de trois décennies d’absence. Une résurrection méritée sachant le succès de cette citadine à l’époque, surtout le fameux Super 5. La nouvelle R5 s’accompagnera donc d’un style néo-rétro et d’une motorisation électrique.
Pour marquer le retour en force de sa citadine iconique, Renault joue beaucoup sur la communication. En 2021, le nouveau PDG de la marque, Luca de Meo, présentait le programme « Renaulution ». En même temps, il dévoilait un prototype, baptisé « Prototype Renault R5 ». Cette petite voiture vêtue de jaune offrait un aperçu de ce à quoi pourrait ressembler esthétiquement la future R5 électrique.
Bien que la majorité des informations sur ce véhicule reste encore un mystère. Renault promet qu’il sera une alternative plus abordable à Zoé, qu’il est même destiné à remplacer sur le marché. Une stratégie bien pensée pour que la R5 devienne le leader du segment B à ses débuts.
Un design inspiré des lignes de l’emblématique Renault R5 turbo
Pour assurer aux mieux la réussite de cette nouvelle venue, elle emprunte des lignes et le code esthétique de la version de 1970. Le directeur du style de Renault, Gilles Vidal, s’est chargé lui-même de la réinterprétation de la R5. Accompagné de ses équipes, il a su conférer un look néo-rétro à cette version électrifiée.
Les premières photos de cette citadine montrent donc le mariage subtil entre le riche héritage de Renault 5 et l’élégance à la Française. Parmi les éléments de la nostalgie, les plus notables sont les ailes élargies à l’arrière et les écopes noires. Le design des feux arrière rappelle aussi celui de l’originale, de même pour le logo qui fait allusion au passé. Ceux qui marquent en revanche les traits modernes de cette version électrifiée sont les feux à LED, le toit en tissu, les jantes épurées et stylées…
À quelques mois avant son lancement, Renault sort des mulets de la Renault 5. Celui-ci semble fidèle au prototype de 2021, tout en partageant quelques traits caractéristiques avec l’Alpine A290_β. Logique, étant donné que cette Alpine n’est autre que la version sportive et musclée de la R5 électrique.
Bien que ces prototypes améliorés soient camouflés, ils nous offrent une meilleure idée de ce à quoi ressemblerait le modèle de série. En tout cas, on sent depuis la silhouette la ressemblance avec le mythique Turbo des années 1970.
Pour ce qui est de l’habitacle, les informations données se font rares. Une rumeur présume que le tableau de bord intègrerait un petit écran pour une conduite moderne et immersive. Une information à prendre avec des pincettes, jusqu’à ce que Renault la confirme.
On vous laisse découvrir l’Alpine A290_β en détail dans cette vidéo :
Des performances prometteuses dignes d’une remplaçante de la fameuse Zoé ?
Étant donné la discrétion de Renault concernant les informations clés sur sa nouvelle citadine, la configuration du moteur reste à déterminer. Le moins que l’on sait actuellement est que la R5 à zéro émission reposera sur la plateforme modulaire CMF-B EV du constructeur. Une base technique qu’elle partage avec la Mégane E-Tech Electric. Ce qui laisserait présager un mode de recharge identique à celui de la Megane actuelle. Pour la nouvelle R5, la trappe de recharge serait dissimulée près de la prise d’air du capot.
Suivant la logique, il se pourrait que la R5 utilise le bloc électrique de la Zoé actuelle, puisqu’elle va prendre sa place sur le segment B. Sans que vous ne le sachiez, la citadine en fin de carrière se décline en deux options de motorisations. Ils développent 108 ch et 135 ch, soit 80 kW et 100 kW respectivement. Une autre alternative possible serait la Renault Twingo électrique, propulsée par un moteur plus doux. Celui-ci déballe une puissance de moteur de 81 ch (60 kW). Ce sont de simples suppositions, comme aucun détail spécifique du moteur est partagé jusqu’à présent.
L’autonomie dépendra, quant à elle, de la capacité et de la taille de la batterie. Il semble raisonnable d’imaginer que la couverture de distance de cette nouvelle citadine se situera entre 190 et 400 km. Si l’on se réfère à l’autonomie qu’offrent ses concurrents, tels que la Peugeot e-208 ou la Fiat e-500.
La commercialisation de la nouvelle Renault R5 en 2024
En 2021, lorsque Luca de Meo a présenté le prototype, le constructeur s’est fixé une durée réduite de 3 ans pour la conception. Alors que la norme pour produire un nouveau modèle de série est généralement de 4 ans. Une promesse tenue, sachant que les premiers exemplaires de la R5 arriveront chez les concessionnaires français au courant de l’année 2024.
Au début, Renault voulait vendre sa nouvelle R5 électrique pour environ 20 000 euros. Cette idée est née du fait que la filiale électrique Ampere se sépare enfin du Renault Group. Cela va permettre au constructeur français de « réduire les coûts d’une voiture électrique », souligne Fabrice Cambolive. Ce dernier étant le nouveau directeur général de la marque.
Cependant, le constructeur a dû augmenter le prix, faute de l’inflation et la hausse des prix des matières premières et d’énergie. De plus, la voiture sera produite dans le nord de la France, plus précisément dans l’usine de Douai. Optimiste et ambitieux, le PDG de Renault annonce à la presse que le prix final ne dépassera pas la barre des 25 000 euros. « Nous travaillons dur pour commercialiser la R5 à moins de 30 000 euros ». Ajoute-t-il durant l’interview.
Même si rien n’est certain pour le moment, il est fort probable que le prix final soit plus élevé qu’initialement prévu.
L’un des coups de communications de Renault sur sa nouvelle R5 passe aussi par un show de glisse contrôlé :