Bugatti dévoile sa nouvelle hypercar, la Tourbillon qui vient pour succéder à la légendaire Chiron. Cet hypercar hybride rechargeable de 1800 ch allie tradition et innovation. Elle promet des performances stupéfiantes tout en respectant l’héritage de la marque. On vous invite à découvrir cette nouvelle Bugatti qui, comme à son habitude, redéfinit les standards de l’industrie automobile.
Sommaire :
La remplaçante de la Bugatti Chiron
Depuis que Rimac (55 %) et Porsche (45 %) rachètent Bugatti en 2021, les passionnés attendaient avec impatience la nouvelle création de la marque. Beaucoup espéraient un supercar électrique. Pourtant, la firme de Molsheim a choisi de rester fidèle à son ADN tout en embrassant l’hybridation.
La Bugatti Tourbillon s’inspire du modèle précédent, la Chiron, tout en apportant des améliorations bienvenues. Plus imposante, elle mesure 4,67 m de long contre 4,54 m pour son prédécesseur. Les anciennes Bugatti, notamment la Chiron et la Veyron, étaient célèbres pour leurs puissants moteurs W16 à quatre turbos. Cette nouvelle venue innove, quant à elle, en introduisant un nouveau moteur V16 atmosphérique, associé à trois moteurs électriques.
C’est d’ailleurs le premier véhicule hybride rechargeable de la marque alsacienne. Ce groupe motopropulseur produit une impressionnante puissance de 1800 chevaux, dépassant les 1600 chevaux de la Chiron Super Sport. Rien que cette mécanique suffit pour faire saliver les amateurs de sensations fortes.
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Un design fidèle au style de Bugatti
Si vous trouviez que la Chiron était déjà un chef-d’œuvre aérodynamique, la Tourbillon pousse le concept encore plus loin. Les designers ont accordé une attention particulière à l’aérodynamisme. Chaque courbe, chaque angle a été pensé pour optimiser l’appui, la vitesse et le refroidissement.
Le design de la Tourbillon reste fidèle au style caractéristique de Bugatti. On y retrouve des éléments rappelant les modèles légendaires comme la Type 35, la Type 57SC Atlantic et la Type 41 Royale. Toutefois, elle apporte des touches modernes qui rafraîchissent l’esthétique.
La calandre en fer à cheval s’aplatit, le porte-à-faux avant s’allonge, la ligne de toit s’abaisse. Le bouclier avant est marqué par d’imposantes entrées d’air à ses extrémités. Les phares, plus fins, sont logés dans des tunnels ouverts. Ceux-ci dirigent le flux d’air vers les ouvertures sur les côtés de la voiture. La fameuse ligne en « C » de Bugatti se fait plus prononcée, soulignant la silhouette athlétique de l’hypercar.
L’arrière ouvert, fin et tout en courbes, n’est pas sans rappeler certaines productions McLaren. Elle intègre un bandeau lumineux avec le nom « Bugatti » rétroéclairé. L’aileron rétractable et le diffuseur géant assurent un appui aérodynamique optimal. Comme on l’a dit, la Tourbillon introduit aussi ses propres codes. Les portes en élytre à commande électrique intègrent une partie du toit, offrant un accès royal à l’habitacle.
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Un habitacle somptueux
Justement, en y entrant, le tableau de bord analogique attire immédiatement l’attention. Cette pièce maîtresse, conçue par des horlogers suisses, est un véritable chef-d’œuvre mécanique. Ne pesant que 700 g, elle se constitue de plus de 600 pièces en titane et intègre des détails en saphir et rubis. Les trois cadrans du compteur affichent informations essentielles du véhicule. Celui du gauche indique le niveau du carburant et la charge de la batterie, la température du moteur et de l’huile. Au centre, on peut voir la puissance utilisée du moteur V16 en temps réel. Le cadran droit affiche la vitesse et le régime moteur.
L’habitacle de la Tourbillon est un mélange élégant de matériaux de luxe. Cuir, titane, cristal et aluminium se marient avec harmonie. Au milieu, une console presque droite en aluminium et cristal donne dans l’œil. Elle est équipée de boutons et de molettes traditionnels, Bugatti préférant les commandes mécaniques aux écrans tactiles modernes.
Le volant à moyeu fixe est particulièrement captivant. La jante tourne autour du bloc compteur, offrant une visibilité parfaite en toutes circonstances. Les sièges baquets sont fixés au sol, mais le pédalier se règle électriquement pour s’adapter à tous les gabarits.
La marque de Molsheim n’a pas, pour autant, fait l’impasse sur la technologie moderne. Un écran tactile rétractable se déploie pour accéder aux fonctions modernes comme la caméra de recul ou Apple CarPlay. Même le système audio se fait discret, car il s’intègre directement dans les parois de l’habitacle.
Le W16 remplacé par un V16 « plug-in »
Sous le capot, la révolution est totale. Le moteur W16 quadriturbo laisse place à un nouveau V16 de 8,3 litres atmosphérique, conçu avec Cosworth. Ce monstre mécanique produit à lui seul 1000 ch à 9000 tr/min. Un véritable exploit quand on sait qu’il ne pèse que 252 kg.
Ce n’est pourtant que la partie émergée de l’iceberg. Le V16 est secondé par trois moteurs électriques : un à l’arrière et deux à l’avant. Ensemble, ce système hybride rechargeable génère une puissance impressionnante de 1 800 ch, soit 200 de plus que la Chiron Super Sport. Elle s’alimente avec une batterie de 25 kWh, qui permet de parcourir plus de 60 km en mode 100 % électrique. Bien que courte, cette autonomie rend la Bugatti Tourbillon idéale pour effectuer les courts trajets en ville.
Les performances annoncées sont tout simplement ahurissantes. Cette nouvelle Bugatti atteint les 100 km/h en 2 secondes, le 200 km/h en 5 secondes, le 300 km/h en seulement 10 secondes. Sa vitesse maximale est de 445 km/h, abattus en 25 secondes. Ces chiffres font de la Tourbillon l’une des voitures les plus rapides au monde.
Étonnamment, malgré son système hybride, la Bugatti Tourbillon est plus légère que la Chiron. Elle pèse 1995 kg, contre un peu plus de 2000 kg pour sa devancière. Ce gain de poids est dû à l’utilisation de la fibre de carbone T800 dans sa structure monocoque. On obtient alors une voiture qui consomme moins et pollue moins.
Des prouesses techniques et innovations
La Tourbillon ne se contente pas d’impressionner par son moteur, mais aussi par sa technologie de pointe. Elle améliore le confort et la tenue de route grâce à sa nouvelle suspension en aluminium. Ses freins en carbone et céramique, contrôlés électroniquement, offrent une puissance de freinage durable. Des pneus Michelin spécialement conçus assurent une excellente adhérence sur route et sur circuit.
L’aérodynamique de la voiture s’adapte à la vitesse. Un aileron mobile se déploie pour stabiliser la voiture à grande vitesse ou aider au freinage. À vive allure, il se replie pour réduire la résistance à l’air. Dans ce cas, c’est un grand diffuseur sous la voiture qui maintient sa stabilité.
Seulement 250 exemplaires disponibles
Si vous rêvez déjà d’en posséder une, il faudra être rapide et avoir les poches bien remplies. Seuls 250 exemplaires de la Bugatti Tourbillon seront produits, contre 500 pour la Chiron. Ils sont annoncés au prix de 3,8 millions d’euros hors taxes.
On a une bonne nouvelle pour l’économie française. Cette nouvelle création de Bugatti-Rimac sera assemblée à la main dans l’Atelier Bugatti de Molsheim, en Alsace. Les premières livraisons sont prévues pour 2026. Quant au malus écologique en France, la question reste en suspens. En fait, les émissions de CO2 de la voiture sont encore à découvrir. Cependant, avec ses 60 km d’autonomie électrique, elle pourrait bien échapper au malus.
En bref, la Bugatti Tourbillon réussit le pari fou de conjuguer l’héritage de la marque avec les exigences du futur. Elle combine le meilleur des deux mondes : un moteur essence et la technologie hybride rechargeable. Cette fusion permet une expérience de conduite parmi les voitures de sport extrêmes. On a hâte de la voir affronter ses rivales sur route et circuits, pas vous ?
Ci-dessous la vidéo officielle de Bugatti :