Après plus de 10 ans de carrière, la Renault Zoé tire finalement sa révérence. Dès que le dernier exemplaire aura quitté l’usine de Flins ce 29 mars 2024, cela marquera la fin d’une ère pour Renault. Pour autant, le constructeur français ne reste pas inactif. La prometteuse Renault 5 électrique est déjà en ligne de départ, prête à prendre le relais.
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La Renault Zoé tire définitivement sa révérence après 12 ans de carrière
Lancée en 2012, la Renault Zoé a été l’une des premières citadines électriques à être massivement adoptée. À son arrivée sur le marché, elle n’avait que peu de concurrentes sur le marché des citadines électriques abordables. À titre d’information, la petite citadine française se mesurait à la Nissan Leaf.
Avec son design rondouillard et son autonomie modeste au départ (150 km), elle a mis du temps à séduire. L’arrivée d’une batterie plus généreuse de 40 kWh en 2015 lui a permis d’allonger son rayon d’action à plus de 300 km.
Il a fallu attendre en 2019 pour que la Zoé connût son heure de gloire, notamment grâce à un restylage très réussi. Outre un léger coup de jeune esthétique, elle bénéficiait d’une batterie de 52 kWh lui offrant jusqu’à 400 km d’autonomie. Cette version remise au goût du jour a connu un véritable succès commercial. Comme en attestent les 37 500 ventes enregistrées en France la même année.
Au total, cette voiture emblématique s’est écoulée à plus de 420 000 exemplaires au cours de ses 11 années de production. La date du 29 mars 2024 marquera la fin de sa carrière avec la sortie du dernier exemplaire des lignes de l’usine historique de Flins.
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Quelles perspectives pour Renault ?
Malgré ses qualités de pionnière et les améliorations apportées, la Zoé commençait à dater face à la concurrence. Naturellement, elle cède sa place à la nouvelle Renault 5 électrique, récemment dévoilée au Salon de Genève 2024.
Assemblée à Douai, cette nouvelle venue promet de révolutionner le segment des citadines compactes électriques. Elle vient avec un style réinventé, une autonomie accrue, et des technologies de pointe. Le tout proposé à un prix plus attractif que sa devancière. Ce modèle est un élément clé de la stratégie de Renault. Celle-ci vise à renforcer sa présence sur le marché des véhicules électriques et à répondre aux attentes modernes des consommateurs.
Le départ de la Renault Zoé marque aussi la fin d’une époque pour l’usine de Flins. Depuis 1952, ce site emblématique aura vu défiler les 4 CV, R16, Clio et autres modèles cultes du losange. Mais loin de fermer, l’usine vivra une nouvelle vie dédiée à l’économie circulaire.
Elle accueillera notamment une « Renew Factory » dédiée à la remise en état de véhicules d’occasion. Cette usine se transformera en un centre de reconditionnement de pièces mécaniques, mais aussi en un campus de formation. Selon Renault, ce virage stratégique permettra de maintenir 90 % des emplois sur le site, avec 3000 CDI prévus d’ici 2030.
Renault se tourne ainsi résolument vers l’avenir, avec une nouvelle génération de modèles électriques plus performants d’un côté, et un pôle économie circulaire de l’autre.