Cela fait deux ans qu’on l’attendait. Et voilà que la marque au losange lève le voile, ou presque, sur la nouvelle Renault Twingo E-Tech. Entièrement électrique et fidèle à son esprit d’origine, elle sera officiellement dévoilée le 6 novembre prochain. Si les Français doivent encore patienter jusqu’au 22 octobre pour la commander, les Italiens, eux, ont déjà eu ce privilège. En effet, 700 exemplaires ont déjà trouvé preneur. Design, autonomie et conditions d’achat : voici ce qu’il faut retenir.
Sommaire :
Un retour aux sources assumé, mais adapté aux exigences d’aujourd’hui
Renault a choisi de faire monter la tension avant la révélation complète de la Twingo E-Tech en dévoilant une première série d’images teaser. Ces clichés, diffusés en amont de la présentation du 6 novembre, révèlent plusieurs détails clés de la citadine, sans en montrer trop. On y distingue déjà un capot plongeant prolongé par un pare-brise avancé. Un choix à la fois esthétique et aérodynamique, qui évoque immédiatement la silhouette mono-volume de la Twingo originelle de 1993.
À l’avant, les projecteurs full LED ronds encadrent une calandre noire brillante, donnant à la voiture ce regard espiègle devenu sa signature. Renault joue ici la carte de l’émotion : un design simple, expressif, mais enrichi de détails modernes. À l’arrière, les feux en demi-lune et le nouveau monogramme Twingo rappellent la première génération, tout en adoptant un langage plus graphique, presque numérique. Une manière subtile de lier nostalgie et modernité, sans tomber dans la copie.
Ces premiers aperçus confirment la volonté du constructeur de redonner à la Twingo sa personnalité joyeuse. La teinte Vert Absolu, déjà vue sur le concept Legend, illustre bien cet esprit ludique et coloré. Quant à l’intérieur, Renault n’en a pas encore montré d’image. Il se pourrait toutefois qu’il reprenne certains éléments du concept, notamment un écran tactile de 10,1 pouces associé au système OpenR Link, déjà présent sur la R5.
Conçue en moins de deux ans, la Renault Twingo E-Tech prouve que la marque au losange sait aller vite sans négliger les détails. Les lignes sont connues, les références assumées, mais le résultat se veut avant tout efficace et adapté à la ville d’aujourd’hui.

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Batterie, autonomie, plateforme : ce qu’on sait de la fiche technique
Sous sa silhouette familière, la petite citadine repose sur la plateforme AmpR Small, déjà utilisée pour les Renault 5 et 4 E-Tech. Ce choix stratégique permet à la marque de réduire les coûts de production tout en profitant d’une base technique déjà éprouvée. Le modèle est développé en Chine et assemblé en Slovaquie, preuve de la volonté de Renault d’industrialiser rapidement ses modèles électriques tout en maintenant un haut niveau de qualité.
Pour l’heure, Renault n’a pas encore dévoilé la fiche technique complète de la Twingo électrique. Aucune information officielle n’a filtré sur la puissance du moteur ni sur la capacité exacte de la batterie. On sait toutefois que le constructeur a opté pour une technologie LFP (lithium-fer-phosphate), déjà inaugurée au sein du groupe par la Dacia Spring. Moins coûteuse à produire et plus stable dans le temps, cette chimie privilégie la durabilité et la sécurité plutôt que la performance brute. Elle permet aussi de limiter le prix final du véhicule, un point essentiel pour une citadine positionnée sous la barre symbolique des 20 000 €.
Grâce à ce choix, la Renault Twingo E-Tech mise davantage sur l’efficience que sur la puissance. L’autonomie annoncée atteint jusqu’à 250 km selon le cycle WLTP, contre environ 300 km envisagés au départ. Ce léger ajustement s’explique par une batterie plus compacte, mais aussi par une consommation moyenne particulièrement basse, estimée à 10 kWh/100 km.
Ainsi, la Twingo électrique ne cherche pas à rivaliser avec les modèles familiaux. Elle reste fidèle à sa mission première : simplifier la mobilité urbaine. De plus, sa recharge sur borne domestique de 7 kW suffit pour couvrir les trajets du quotidien.

Les Italiens sont les premiers servis
Comme pour les Renault 5 et 4 E-Tech, Renault n’a pas attendu la présentation officielle pour donner le coup d’envoi des réservations de la Renault Twingo E-Tech. Le constructeur a en effet ouvert un système de précommande baptisé Twingo R Pass, destiné aux plus impatients.
Ce programme offre la possibilité de commander le véhicule en avant-première et d’être parmi les premiers livrés. Les Italiens ont été les premiers à en bénéficier dès le 8 octobre, suivis des Belges, Espagnols, Néerlandais et Allemands à partir du 13 octobre, puis des Britanniques le 15 octobre.
L’accès à ce coupe-file se fait moyennant un acompte symbolique de 100 euros. En échange, les détenteurs du R Pass profitent d’une production et d’une livraison prioritaires, ainsi que de quelques avantages exclusifs. Certains recevront même une miniature de la voiture et une housse de clé assortie. Un clin d’œil au soin que Renault réserve à ses premiers clients.
Le dispositif semble déjà porter ses fruits. En Italie, 700 exemplaires ont trouvé preneur en seulement quelques jours. Un lancement express qui confirme l’attente autour de cette petite citadine électrique. Et par-dessus tout, le succès de la stratégie de précommande mise en place par Renault.

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Un lancement plus tardif pour la France, mais un prix attractif
Les clients français, eux, devront encore patienter pour profiter de la même offre. En effet, les précommandes n’ouvriront que le 22 octobre, dernière étape du déploiement européen du programme R Pass. Renault explique ce calendrier décalé par une mise en place progressive selon les marchés, afin d’adapter la production et les livraisons à la demande de chaque pays.
Si l’attente est plus longue, le prix, lui, reste au cœur de la stratégie. La Renault Twingo E-Tech devrait débuter sous la barre des 20 000 euros, hors bonus écologique. En ajoutant les aides nationales, elle pourrait devenir l’une des électriques les plus abordables du marché.
L’exemple italien en dit long. Grâce à un écobonus de 11 000 euros, réservé aux foyers modestes et conditionné à la reprise d’un ancien véhicule, la citadine y est proposée à seulement 9 900 euros. En France, le prix exact n’a pas encore été confirmé. Renault entend toutefois préserver ce positionnement accessible.
Reste à voir si le constructeur français réussira à maintenir cet équilibre entre accessibilité et rentabilité. Et ce, sans renoncer à la qualité ni à la personnalité du modèle.






