La marque derrière le redoutable Jesko vient de dévoiler une nouvelle hypercar : la Koenigsegg Sadair’s Spear. Profitons de cette occasion pour faire le point sur ce que 2025 nous réserve en matière d’hypercars. Entre performances extrêmes, aérodynamique active et technologies inspirées de la F1 ou de l’aviation, ces machines repoussent les limites du possible. Si vous vous demandez quelles sont les plus spectaculaires du moment, voici notre sélection des modèles qui font réellement vibrer les passionnés.
Sommaire :
1. Koenigsegg Sadair’s Spear : l’hypercar suédois
La Koenigsegg Sadair’s Spear est la toute dernière création du constructeur suédois. Inspirée de la Jesko Attack, cet hypercar repousse encore davantage les limites de ce qu’un modèle homologué peut accomplir. Grâce à son design acéré, son aérodynamique radicale et sa puissance démoniaque, elle s’impose comme une machine aussi brutale qu’exceptionnelle.
Sous le capot, on retrouve un V8 biturbo de 5,0 litres, couplé à la boîte Light Speed Transmission à 9 rapports. Ce bloc développe 1 282 chavec du carburant classique. Cependant, en utilisant du bioéthanol E85, il peut atteindre jusqu’à 1 603 ch. Le tout repose sur un châssis ultra-léger de seulement 1 320 kg, allégé de 35 kg par rapport à la Jesko. Ainsi, la Sadair’s Spear gagne en vivacité, tout en offrant une efficacité redoutable sur piste.
Par ailleurs, l’aérodynamique a été entièrement repensée pour maximiser les performances. L’auto adopte une lame arrière mobile, des canards avant redessinés, une carrosserie étirée ainsi que des prises d’air optimisées. Grâce à ces choix techniques, elle génère un appui de 850 kg à haute vitesse, ce qui améliore considérablement la tenue de route.
Au total, 30 exemplaires seront produits sauf que tous ont déjà été vendus à un prix dépassant les 3,8 millions d’euros. À noter que le nom Sadair’s Spear rend hommage à un cheval de course monté par Jesko von Koenigsegg en 1976.
En vidéo la présentation officielle de la Sadair’s Spear :
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2. Chevrolet Corvette ZR1 : le supercar américain
Oubliez tout ce que vous pensiez savoir sur la Corvette. La ZR1 millésime 2025 n’a plus rien d’un muscle-car brutal et rustique. Elle entre dans une nouvelle ère : celle des véritables supercars, prête à rivaliser avec les meilleurs superlatifs européens.
Sous son capot, on retrouve un tout nouveau V8 biturbo de 5,5 litres, baptisé LT7. C’est une première sur une Corvette de série. Ce moteur développe 1 064 ch et 1 123 Nm de couple, devenant ainsi le V8 le plus puissant jamais produit en série par un constructeur américain. Il embarque des pistons forgés, une double injection, un vilebrequin à plans plats et un système d’admission inédit.
Ce cocktail technique donne lieu à des performances stupéfiantes : 2,2 secondes pour atteindre 100 km/h. Pour la vitesse, pas moins de 340 km/h en pointe avec le pack ZTK.
Mais la vraie révolution est ailleurs. Grâce à son architecture à moteur central, la ZR1 gagne en stabilité, en agilité et en précision. Son aérodynamique a été travaillée avec minutie : capot ajouré, conduits élargis, aileron réglable, et carbone omniprésent. Rien n’est laissé au hasard quand il s’agit d’optimiser les performances.
La boîte double embrayage à 8 rapports, la suspension pilotée Magnetic Ride et le différentiel électronique viennent compléter ce tableau technologique. Proposée à 178 000 dollars aux États-Unis, soit environ 152 000 euros, la Corvette ZR1 2025 est un supercar américain par l’ADN, mais mondial dans l’exécution.
Un teaser musclé pour la nouvelle Corvette :
3. Aston Martin Valhalla : un hypercar hybride né entre F1 et endurance
Chez Aston Martin, la radicalité n’a jamais été un but. Jusqu’à la Valhalla. Conçu pour faire le lien entre la route et la F1, cet hypercar hybride ne cherche pas à plaire à tout le monde. Elle parle d’abord aux puristes.
L’habitacle donne le ton : volant inspiré de la monoplace, baquets en carbone, instrumentation flottante, et matériaux allégés jusque dans les garnitures. Tout est orienté vers le pilotage, avec une posture basse, étroite, précise. On ne monte pas dans une Valhalla, on y glisse.
Autour, le châssis monocoque en carbone ne pèse que 120 kg. Les suspensions push-rod, les freins carbone-céramique et l’aérodynamique active (jusqu’à 600 kg d’appui à 240 km/h) transforment la voiture en machine de course adaptable. Et pourtant, elle reste homologuée pour la route.
Puis il y a ce cœur mécanique : un V8 4.0 biturbo issu de l’AMG GT Black Series, poussé à 828 ch, épaulé par trois moteurs électriques. Ensemble, ils délivrent 1 079 ch et 1 100 Nm, avec une transmission intégrale vectorisée. Résultat : 2,5 secondes pour passer de 0 à 100 km/h, 350 km/h en pointe, et une réponse immédiate, quelle que soit la situation.
Limitée à 999 exemplaires, la Valhalla n’est pas qu’un jalon pour Aston Martin. C’est un manifeste technologique. Une façon de dire que l’avenir peut encore avoir une âme.
Découvrez la Valhalla dans cette vidéo :
4. Ferrari SF90 XX : la Ferrari de route la plus radicale
Plus qu’une Ferrari, il s’agit plutôt d’une démonstration de force. La SF90 XX n’est pas une version radicale de la SF90 Stradale. C’est une réécriture complète de l’hypercar hybride selon Maranello, avec une obsession : transformer une technologie de F1 en arme de route… homologuée.
Tout commence par l’aérodynamique. Pour la première fois depuis la F50, Ferrari ose l’aileron fixe sur une voiture de série. Ajoutez un diffuseur XXL, un aileron actif, des vortex et une aérodynamique calculée à la virgule : 530 kg d’appui à 250 km/h, sans alourdir la ligne. À ce niveau, l’air devient un outil, pas un ennemi.
À l’intérieur, on oublie le luxe discret. Tout est fait pour la légèreté : sièges baquets moulés, commandes réduites, fibres apparentes, mais ergonomie optimisée. La voiture vise le pilote, pas le passager.
Ensuite vient la technique. Le V8 4.0 biturbo grimpe à 797 ch, retravaillé pour mieux respirer, plus vite, plus fort. Trois moteurs électriques s’ajoutent à la fête — deux à l’avant, un intégré à la boîte — portant la puissance cumulée à 1 030 ch. De quoi expédier le 0 à 100 km/h en 2,3 s, et le 0 à 200 en 6,5 s, tout en offrant 25 km d’autonomie 100 % électrique.
Limitée à 799 coupés et 599 Spider, vendus plus de 770 000 €, la SF90 XX incarne l’hypercar de Maranello à son sommet. Piste ou route ? Peu importe. Elle dévore tout.
Découvrez la Ferrari hybride la plus extrême dans cette vidéo :
5. Mercedes-AMG One : un hypercar dérivé d’une Formule 1
Une Formule 1, mais pour la route. Sur le papier, l’idée paraît insensée. En pratique, la Mercedes-AMG One l’a fait. Elle récupère le cœur mécanique d’une F1 championne du monde pour l’enfermer dans un hypercar homologué. Résultat ? Une machine fascinante, complexe, presque irréelle.
Avant même d’évoquer la puissance, il faut parler d’architecture. Le châssis est intégralement en fibre de carbone. Les suspensions à pushrods, les freins carbone-céramique et l’aérodynamique active transforment chaque portion de route en piste de course. Le cockpit ? Minimaliste, brut, pensé comme une cellule de monoplace, avec sièges moulés dans la coque.
Et le moteur ? Un chef-d’œuvre d’ingénierie. Un V6 1.6 turbo hybride issu de la F1, associé à quatre moteurs électriques : un sur le vilebrequin, un dans le turbo, deux sur les roues avant. 1 063 chevaux au total, 11 000 tr/min, un 0 à 100 km/h en 2,9 s, et une vitesse de pointe de plus de 350 km/h. Elle offre même 18 km d’autonomie électrique via sa batterie de 8,4 kWh. Une performance à couper le souffle.
Mais la perfection a un prix. 2,7 millions d’euros, 275 exemplaires, et une complexité mécanique qui effraie jusqu’aux assureurs. Deux unités ont déjà pris feu, poussant Mercedes à émettre un rappel. Même cela ne suffit pas à ternir son aura.
Ici pour admirer l’AMG One dans toute sa splendeur :
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6. Red Bull RB17 : la F1 à deux places
Red Bull ne s’est pas contenté de concevoir un hypercar. Il a construit un manifeste. La RB17, signée Adrian Newey, incarne tout ce que la Formule 1 peut offrir… avec deux sièges, pour partager l’expérience. Une idée folle ? Peut-être. Une exécution brillante ? Sans aucun doute.
Son moteur, c’est un V10 atmosphérique de 4,5 litres, hurlant à 15 000 tr/min, secondé par un moteur électrique. Ensemble, ils délivrent 1 200 chevaux. Le tout repose dans un monocoque carbone, pour un poids total sous les 900 kg. Avec ce rapport poids/puissance, la RB17 tutoie les chronos d’une F1, avec une vitesse de pointe de plus de 350 km/h.
Mais au-delà des chiffres, c’est l’aérodynamique qui impressionne : 1 700 kg d’appui soit presque le double de son poids. Chaque élément actif, tels que les ailes mobiles, les diffuseurs, les conduits, est pensé comme une œuvre d’ingénierie pure. Les suspensions à pushrod sont réglables, le freinage est hybride, et le différentiel arrière est géré hydrauliquement.
Pour autant, la RB17 ne sacrifie pas l’expérience humaine. À l’intérieur, tout est pensé pour s’adapter au pilote : sièges moulés, pédalier ajustable, cockpit centré sur la performance. Red Bull a même prévu des rangements pour l’équipement de course, preuve que cette machine est faite pour rouler, intensément.
Produite à seulement 50 exemplaires, affichée à environ 6 millions d’euros, la RB17 inclut un programme exclusif de roulage sur circuit avec l’encadrement de Red Bull Racing.
Admirez l’hypercar bleue signée Red Bull :
